Bon... Je vais aborder ici un sujet qui doit tous nous concerner. C'était d'ailleurs d'actualité ce week-end. Si je vous dit Line Renaud, Sidaction, 110, dons, bénévoles, malades, recherches, ... Vous l'aurez compris, on va parler ici de ce fichu virus qu'est le VIH (
Virus de l'
Immunodéficience
Humaine).
D'un point de vu personnel, c'est un sujet qui m'a toujours beaucoup "intéressé" et auquel j'ai toujours beaucoup prêté attention. D'ailleurs, si j'avais un peu plus de temps, je crois que je n'hésiterai pas un seul instant à m'engager dans une association comme Aides. Et non,ce n'est pas parce que je m'y intéresse que je suis séropositif... Les séronégatifs ont le droit d'agir pour la lutte contre ce fléau, les hétéros ont le droit de lutter contre l'homophobie, les hommes sont le droit d'oeuvrer pour le féminisme.... Bref, je m'égare !
A une époque, je tenais un site Internet sur lequel j'avais consacré des pages à ce sujet. Et c'est une connaissance qui m'avait rédigé un petit mot d'introduction... Et avant tout, je tenais à vous le faire partager...
- Citation :
- Walter G.
Épidémie, Pandémie, Endémie : trois mots apparus successivement pour désigner la situation du SIDA dans le monde.
La notion d’endémie s’impose depuis plusieurs années aux côtés de celle d’épidémie et de pandémie, sachant qu’aucun de ces termes n’exclut les autres.
Le mot endémie désigne une maladie durablement présente dans la population, une souffrance constante de la société, un terrible « parasite » avec lequel nous sommes bien obliger de compter.
Presque partout dans le monde, la lutte contre le SIDA fait appel à la mobilisation des forces et des compétences de chacun, afin d’assurer aux personnes vivant avec le VIH, soins et soutiens. Que ce soient les professionnels de la santé, les organismes communautaires, les bénévoles….. Tous jouent un rôle important, primordiale.
Pourtant, connaît-on vraiment ce que le désarroi, la pré-morbidité, les désordres neuro-psychologiques, la malabsorption, les troubles de l’humeur, le stress, l’angoisse… signifient pour autant ?
Le concept de qualité de vie est essentiel dans la problématique des maladies à issues fatales telles que le SIDA. Cette qualité de vie repose sur les buts fixés par le malade. Ses buts ne sont réalisables que dans l’optique où il est à même de maîtriser ses conditions de vie.
Nous savons que cette maîtrise est constamment modifiée par la volonté de s’en sortir et la crainte d’aggraver une situation actuelle. Aussi la qualité de vie est un état qui correspond à un moment précis, au degré de satisfaction et de confiance en soi par le patient.
En fait, tout ce qui rend la vie supportable selon le point de vue de chacun.
Le SIDA constitue à ce jour la plus grave menace pour les générations du XXIème siècle. Nous en avons conscience. L’acronyme SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) recouvre des termes multiples tels que : vie et amour, sang et mort, anticipation et peur, répulsion et attraction. Il qualifie une maladie chronique à issue fatale, que ni la science, ni la technologie ne peut encore à ce jour prévenir ou guérir.
L’individu infecté par le VIH n’est pas uniquement un patient au sens propre du terme, mais également une personne qui en raison de ses souffrances engendrées (au même titre que d’autres pathologies à issue fatale), nécessite une attention particulière afin de ne pas accentuer la fracture qui peut s’opérer envers le monde, la vie, l’amour.
Il ne faut donc pas oublier que nous devons prendre en compte, l’interaction entre les concepts de santé et ceux de prise en charge et de qualité de vie. Ne jamais oublier que le respect doit s’appliquer à tout être, sans discrimination raciale, sexuelle, religieuse ou politique. La méconnaissance engendre la peur de l’autre, la méfiance et l’exclusion ! Ce que le SIDA fait de nos jours, la Peste l’avais inventé jadis. Car nous sommes tous des humains et tous potentiellement touchés par cette maladie.
En avoir connaissance, comprendre, aider, soigner, informer, nous permettra de repousser ce fléau.
Découverte et histoire de cette maladieJuin 1981, une étrange maladie est découverte par des médecins de New-York. Ils observent chez de jeunes homosexuels une forme très rare de cancer de la peau ainsi qu'une pneumonie due à un germe assez particulier. Ces médecins transmettent alors les informations au centre de Contrôle des Maladies d'Atlanta. (CDC en Anglais : Center for Disease Control).
La maladie se répand... A la
fin de l'année 1982, 750 cas de cette maladie encore inconnue sont recensés par les CDC. Le même phénomène se produit en Europe avec une évolution moins rapide mais tout aussi préoccupante qu'aux États-Unis.
Cette maladie est "détectée" principalement chez des homosexuels, des toxicomanes, des hémophiles, des hétérosexuels et des enfants.
C'est à partir de cette année que les médecins commencent à penser que cette maladie est due à un germe transmissible lors de rapports sexuels ou par le sang.
Cette nouvelle maladie est alors appelée SIDA (Syndrome d'Immuno Déficience Acquise) ou, en terme Anglais, AIDS (Acquired Immuno Deficiency Syndrome).
1983, le virus est découvert... par le Professeur Montagnier et son équipe de l'Institut Pasteur qui isolent en culture un virus prélevé sur un patient atteint du SIDA.
Fin 1983, on peut chiffrer à 3.000, le nombre de personnes atteint par le SIDA.
1984 soulève une polémique scientifique à propos de la maladie : Le Professeur Gallo revendique la découverte du virus du SIDA. Il appelle ce virus HTLV-III. La découverte de l'Institut Pasteur n'est alors pas reconnue et une guerre scientifique pour s'approprier la découverte du virus s'installe...
1985, les autorités sanitaires américaines annoncent que l'AZT (Azidothyridine) sera administrée à plusieurs milliers de malades du sida. Mais cette molécule se révèle coûteuse et extrêmement toxique.
Cette même année, 3.000 personnes participent à la première conférence mondiale sur le SIDA qui se déroule à Atlanta.
En France, et face au scandale du sang contaminé, le ministre de la Santé français décide le criblage systématique du sang destiné aux transfusions et à la fabrication des produits sanguins. Tous les donneurs de sang sont soumis à un test de dépistage des anticorps anti-HIV.
En
1986, une dénomination commune de la maladie est retenue : il s'agit du VIH (Virus de L'Immunodéficience Humaine) ou HIV en Anglais (Human Immunodeficiency Virus).
Finalement ce virus s'appelle VIH-1 puisque le Professeur Montagnier identifie un deuxième virus (VIH-2) chez des patients originaires de l'Afrique d'Ouest.
1987 : L'AZT est commercialisé en France. En même temps, la publicité sur les préservatifs comme moyen de prévention des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) est autorisé en France.
1990 : Premier essais thérapeutiques avec la DDI en France.
Au niveau mondial, on estime à 1 million le nombre de personnes contaminées.
1991 : Le directeur du Centre National des Transfusions Sanguines démissionne suite à 'affaire du sang contaminé.
En avril
1992, les tests VIH sont remboursés à 100 % en France.
1993 : Les premiers essais de vaccins potentiels sont testés chez l'homme.
Rapport du Professeur Jean Dormont jugeant "plausible" que les futurs traitements reposent sur différentes combinaisons thérapeutiques.
1994 : L'identification du virus est officiellement attribué à l'Institut Pasteur.
En France, 300 000 tests sont effectués dans les centres de dépistage anonymes et gratuits.
Février 1996 : Arrivée des antiprotéases sur le marché français - Tirage au sort ? En effet, une recommandation du Conseil National du Sida (CNS) provoque un tollé dans les milieux associatifs, jusqu'à ce que le premier ministre français rejette cette proposition douteuse.
Pour contrôler la pénurie de la première antiprotéase mise sur le marché français, le CNS suggérait de pratiquer des tirages au sort des personnes infectées par le VIH. Le gouvernement assura alors que des importations combleraient le manque de stock. Selon les estimations, plus de 15 000 personnes étaient susceptibles de bénéficier de ce nouveau traitement.
Les antiprotéases permettent de bloquer la production de nouveau VIH dans les cellules T4 infectées.
1997 : On peut noter une sensible amélioration consécutive à un véritable changement des mentalités et une amélioration notable des comportements sexuels.
Recul de la mortalité en France grâce aux nouveaux traitements (différentes molécules anti-protéases). Baisse importante du nombre d'hospitalisations des malades.
Les antirétroviraux sortent en pharmacie.
A ce jour, et même si les traitements actuels permettent de repousser l'étape la plus grave qu'est le SIDA ; le virus, de multiples MST et les échecs thérapeutiques existent malheureusement encore. L'inhibiteur d'intégrase qui empécherait le VIH de s'intégrer au noyau des lymphocytes T4 est actuellement toujours à l'étude. La "pilule miracle" n'ayant pas encore été trouvée, le seul moyen reste la protection et la lutte contre cette maladie.
Voilà pour aujourd'hui.... J'essaierai de compléter ceci au fur et à mesure....